L’Union syndicale suisse demande que toutes les personnes en apprentissage bénéficient à l’avenir de huit semaines de congé. Elle réclame que ce souhait soit ancré dans la législation ou dans les conventions collectives de travail. Elle justifie sa revendication par la charge élevée de travail requise par la formation professionnelle bilingue et par l’inégalité de traitement par rapport aux écoles moyennes, dont les élèves sont au bénéfice de 13 semaines de vacances, alors que les apprenties et apprentis n’en ont que cinq. Ce manque de vacances pèse sur la santé des jeunes et réduit l’attractivité de la formation professionnelle. En 2023 déjà, une motion déposée devant le Parlement fédéral requérait une sixième semaine de vacances, qui a été rejetée.