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Premiers secours en santé mentale – « J’ai trouvé la diversité des participantes et participants enrichissante ! »

Le cours ensa de la fondation Pro Mente Sana aide à identifier les problèmes psychologiques chez les jeunes, à les aborder et à encourager les personnes concernées à demander une aide professionnelle. Noemi Schaffner, responsable de la qualité de la formation auprès de l’entreprise Concara Services AG, a participé au cours et nous raconte ce qu’elle y a appris.

Peter Brand

Noemi Schaffner a surtout tiré profit des jeux de rôles proposés dans le cadre du cours ensa.

Madame Schaffner, vous êtes responsable de la qualité de la formation chez Concara Services AG. En quoi consistent exactement vos tâches ?
Début 2024, les entreprises Spitex Bern et Domicil ont uni leurs forces sous l’organisation faîtière Concara Holding AG. Tous les services centraux du groupe d’entreprises d’utilité publique sont gérés par Concara Services AG. Mon équipe et moi-même sommes en contact étroit avec les responsables de la formation professionnelle sur tous les sites de ces entreprises. Ceux-ci mettent en œuvre les directives que nous édictons de façon centralisée. Pour ce faire, ils adaptent l’organisation sur leurs sites en collaboration avec les formatrices et formateurs qui sont en contact direct avec les personnes en formation.

Combien de personnes sont actuellement en formation dans ces entreprises d’utilité publique gérées par Concara Services AG ?
En ce moment, nous formons environs 200 apprenties et apprentis dans diverses formations professionnelles initiales : assistant·e en soins et santé communautaire CFC, aide en soins et accompagnement AFP, gestionnaire en hôtellerie-intendance CFC, employé·e en hôtellerie-intendance AFP, cuisinier·ère CFC, employé·e en cuisine AFP, agent·e d’exploitation CFC, employé·e d’exploitation AFP, agent·e de propreté CFC, agent·e de propreté AFP, informaticien·ne CFC, employé·e de commerce CFC et assistant·e en pharmacie CFC. Ils sont encadrés par environ 120 formatrices et formateurs professionnels.

Vous venez d’effectuer le cours ensa de premiers secours en santé mentale. Qu’est-ce qui vous a motivé à suivre ce cours ?
D’une part, mon intérêt personnel. D’autre part, il s’agissait pour moi d’évaluer s’il serait intéressant d’envoyer l’ensemble de nos formatrices et formateurs professionnels à ce cours. Depuis la pandémie, nous accordons une importance toujours plus grande au thème de la santé mentale. Nous souhaitons renforcer les ressources existantes et prévenir le surmenage des personnes en apprentissage. Dans le cadre de la formation continue de nos formatrices et formateurs, nous proposons par exemple différents modules sur la santé mentale des apprenties et apprentis.

À qui s’adresse le cours ensa ?
À toutes les personnes qui souhaitent accompagner de manière consciencieuse les jeunes qui leur sont confiés. Dans mon cours, il y avait par exemple des enseignantes et enseignants, des formatrices et formateurs professionnels, mais aussi des parents ainsi que des membres de clubs sportifs. J’ai trouvé la diversité des participantes et participants enrichissante!


Comment le cours est-il structuré ? Quels sujets couvre-t-il ?

Nous nous sommes réunis quatre soirs, pour une durée de quatre heures à chaque fois. Le cours s’étend donc sur 16 heures au total. Nous avons d’abord reçu une introduction générale aux premiers secours. Ensuite, les cinq maladies mentales les plus courantes nous ont été présentées. Comment se manifestent-elles ? Que nous disent les statistiques à leur sujet ? Quels sont les symptômes ? Quelles sont les chances de guérison ? Nous avons ensuite mis ces connaissances en application dans le cadre de jeux de rôle.

Qu’avez-vous fait concrètement ?
En petits groupes, nous avons joué différents scénarios de discussion, appris comment aborder le sujet de la santé mentale avec les jeunes et comment agir en tant que secouristes. Ce faisant, nous devions rester conscients de nos limites. Nous sommes des secouristes, éventuellement des personnes accompagnantes, mais pas des thérapeutes. Il ne nous appartient pas non plus de poser un diagnostic. Ce point important a été souligné plusieurs fois pendant le cours.

Qu’est-ce qui vous a apporté le plus pendant ce cours ?
Les jeux de rôle. Dans ces séquences, nous avons appris à aborder des sujets qui peuvent être un peu gênants. Dans ce genre de situation, on a tendance à éviter d’adresser le sujet directement. C’est justement ce qu’il ne faudrait pas faire. Tour à tour, nous avons joué le rôle de l’apprenti, du secouriste et de l’observateur. Comme je ne travaille pas directement avec les jeunes, je n’ai pas encore pu mettre en pratique ce que j’ai appris. Mais je suis beaucoup plus sensibilisée au sujet. Ma participation au cours m’a donc beaucoup apporté.  

  • Informations sur les cours ensa  

  • Informations sur Concara Holding AG  

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