La fin de l’apprentissage arrive toujours plus vite qu’on ne le croit. C’est pourquoi il est essentiel que les responsables de la formation et les personnes en formation parlent à temps de l’après-apprentissage. La Lettre sur la formation professionnelle vous propose des conseils à ce sujet.
Rolf Marti
Le contrat d’apprentissage est un contrat individuel de travail qui prend fin à la date convenue, sans que les entreprises formatrices et les personnes en formation n’aient à entreprendre de mesures particulières. Cependant, d’autres aspects doivent être réglés en amont. Idéalement, les responsables de la formation et les jeunes prennent le temps d’organiser un entretien dans un cadre adéquat pour aborder les questions suivantes.
Une poursuite de l’engagement est-elle possible ?
La poursuite de l’engagement est une question centrale. Il est important que les deux parties discutent ouvertement de leurs attentes. En cas de réponse positive, la personne en formation doit recevoir une offre d’emploi concrète et un contrat de travail. Si la collaboration n’est pas prolongée, les responsables de la formation doivent évoquer des scénarios possibles avec la personne en formation. Ils peuvent en effet évaluer les opportunités qui s’offrent à elle et l’aider à trouver un emploi.
Le passage d’une formation initiale AFP à une formation CFC est-il possible ?
La situation est légèrement différente pour les jeunes suivant une formation professionnelle initiale en deux ans (AFP). En cas de bons résultats, ils peuvent passer à une formation professionnelle initiale raccourcie pour obtenir un certificat fédéral de capacité (CFC). Les personnes en formation qui envisagent cette option doivent savoir suffisamment tôt si elles peuvent rester dans l’entreprise formatrice ou si elles doivent en chercher une nouvelle.
Que se passe-t-il en cas d’échec à la procédure de qualification ?
La situation des jeunes qui échouent à la procédure de qualification est aussi particulière. L’entreprise formatrice n’est pas tenue de poursuivre l’engagement avec le ou la jeune. Là aussi, pour les candidates et candidats présentant un risque d’échec, il est pertinent de clarifier suffisamment tôt les options existantes en cas d’échec et de consigner ce plan de façon contraignante.
Quels points doivent être clarifiés avant la fin de l’apprentissage ?
En cas de fin ordinaire du contrat d’apprentissage, les questions suivantes doivent être clarifiées :
- Quelle est la date de sortie ?
- Combien de jours de congé et d’heures supplémentaires doivent encore être pris ?
- Quels travaux doivent encore être menés à terme ?
Que l’engagement soit renouvelé ou pas, un échange avant la fin de l’apprentissage donnant lieu à des décisions contraignantes est à la fois favorable aux entreprises formatrices et aux personnes en formation.
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